6 conseils pour mieux gérer nos pensées et émotions par l’alimentation

 

On a tendance à penser qu’un déséquilibre émotionnel ou qu’un état psychologique négatif se gère avec des outils de même nature, et d’ailleurs il n’est pas tant admis encore qu’il y ait un lien entre notre état intérieur et notre alimentation. Au mieux on est d’accord qu’il existe des aliments en particulier et surtout des plantes qui peuvent agir directement sur un état d’anxiété, mais de là à le relier à l’ensemble de l’alimentation …

Et pourtant en naturopathie il va de soi que le fondement d’un esprit sain est d’abord un état physique sain. Un esprit lucide, des idées claires, une pensée ordonnée, sont intimement liés à l’hygiène de vie. Un corps exempt de toxine entraine tout naturellement une pensée elle-même sans toxine. Et si l’on sait qu’un stress, ou une forte émotion a un impact sur le corps, l’effet provoqué est en fait à la mesure du taux d’encrassement de l’organisme. Plus nous sommes surchargés en déchets, plus l’émotion négative aura de prise.

« Le bon sang fait le bon sens » PV. Marchesseau

Notre alimentation moderne et les mauvaises digestions ont plusieurs conséquences :

Baisse d’énergie nerveuse : les digestions laborieuses engendrées par une alimentation incorrecte, entrainent un gaspillage d’énergie au dépend des fonctions cérébrales. Nos réserves d’énergie vitale ne peuvent alimenter à la fois le cerveau et le sytème digestif. La digestion est un système qui mobilise une grande quantité d’énergie, on s’en rend très bien compte lorsque l’on somnole après un repas trop riche l’après-midi devant l’ordinateur par exemple. La fatigue au réveil est également souvent le résultat d’un repas trop lourd que le corps a tenté de digérer pendant la nuit. Il se trouve qu’aujourd’hui nous sommes tous continuellement entrain de digérer, tant les prises alimentaire se multiplient au cours de la journée (même un minuscule bonbon relance une digestion…) Ainsi, petit à petit notre vitalité s’affaiblit, la clarté de la pensée diminue, notre enthousiasme s’étiole, à l’instar de notre potentiel énergétique qui est si mal employé.

Plus de toxines  : les mauvaise digestions, les éliminations ralenties, la baisse de vitalité, font augmenter le taux de toxines dans le corps. Et notre cerveau en vient à se déséquilibrer exactement comme les autres organes, entravé dans son fonctionnement par les surcharges. Ces déchets, colles et cristaux (les fameux acides) affectent le terrain cérébral, le tissu nerveux, comme n’importe quelle autre partie du corps.  Comme eux notre cerveau a besoin d’être alimenté par des liquides sains (sang, lymphe, liquide cellulaire) circulant de manière fluide. Ralentis, et chargés de toxines,  les échanges et les éliminations se font mal.
Et c’est sur ce terrain chargé de toxines que peuvent apparaitre les idées fixes, les pensées négatives qui tournent en boucle, les abattements, les pertes de mémoires, les sautes d’humeur, les idées embrouillées etc…
Il ne faudrait pas non plus oublier le rôle d’antenne de notre pensée. On capte des pensées qui vibrent à la même fréquence que notre état physique. « On pense ce que l’on est »

Les aliments dévitalisants : ils agissent directement notre état émotionnel, notre pensée, notre concentration. Il s’agit du café, de l’alcool, des sucres industriels, des édulcorants, des aliments transformés. Ces derniers, de plus, ajoutent dans notre assiette des produits indésirables, comme le gluten moderne, des additifs, des produits de synthèse (phosphates, glutamate) qui affectent directement notre système nerveux, entrainent des sautes d’humeur, voir même des états dépressifs. De plus une  alimentation dévitalisante et acidifiante nous rend automatiquement moins résistants face au stress sur le long terme.

Nous mangeons insuffisamment d’aliments frais…

Les aliments dépourvus de vie :  aujourd’hui nous mangeons peu d’aliments frais et vivants. Même lorsque la bio est privilégiée, nous achetons surtout des aliments transformés : céréales (biscottes, pain, pâtes…), salades en sachet, fromages pasteurisés, conserves (en verre certes mais…). Les produits bruts frais et vivant sont insuffisamment valorisés. Or cette vie, dont nous sommes carencés, nous devrions la valoriser davantage dans nos assiettes. Les aliments frais, crus, qui ont poussé au grand air, ont emmagasiné des énergies subtiles dont nous avons un besoin vital. Pour nous sentir pleinement vivant il nous faut nécessairement ce contact aux éléments vivants.

Carence en nutriments : nos aliments nous apportent insuffisamment de vitamines et minéraux, même lorsqu’ils sont d’origine bio. D’une part parce que les variétés de légumes et céréales actuels sont moins nutritifs que les variétés anciennes, que les sols sont appauvris, mais nous avons aussi davantage de besoins tant nous sommes sollicités par notre mode de vie stressant. Or notre cerveau a besoin de nutriments de qualité : bons acides gras, antioxydants, vitamines B indispensables à l’équilibre nerveux, vitamines C et D.

 

6 conseils pour augmenter vitalité et optimisme

>Simplifiez la composition des repas, ne multipliez pas les catégories de protéines, féculents, entrée + desserts etc… au cours d’un même repas .

>Mangez plus léger le soir ou plus tôt pour avoir un vrai sommeil réparateur et de l’énergie positive dès le matin au réveil .

>Faites des pauses digestives de 4 à 5 h entre chaque repas afin que la digestion précédente soit achevée. Cela amène une économie digestive plus importante que l‘on ne croit à la pensée et la vitalité.

>Ajoutez chaque jour à vos menus des aliments crus et vivants, des graines germées, des jus de légumes frais maison, salades, fines herbes….

Simplifiez vos assiettes !

>Faites de vrais pauses avec les dévitalisants : passez-vous d’alcool, sucreries, café pendant plusieurs jours….

>Faites des cures de super-aliments * : certains ont un vrai impact sur l’humeur par leur richesse en nutriments : gelée royale, pollen frais, levure de bière revivifiable, maca…

 

Donc vous voyez que ce n’est pas un aliment en particulier qui peut nous aider à gérer nos pensées, nos émotions et nos stress sur le long terme. C’est bien la mise en place d’une bonne base alimentaire, et en mettant plus de vie dans notre assiette nous mettons plus de vie dans notre vie tout simplement.

Bibliographie

  • Cours Marchesseau
  • Maladies nerveuses PV Marchesseau
  • Les aliments biologiques humains PV Marchesseau

Pour aller plus loin >>>

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Les bases

 

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Ces conseils ne remplacent pas l’avis d’un professionnel de santé. Si vous êtes malade, si vous êtes sous traitement demandez un avis médical si vous souhaitez prendre des compléments alimentaires ou changer d’alimentation. 

 

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